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Un quartier hors des sentiers battus : Belleville et Ménilmontant

Il faut s’aventurer à l’est de Paris pour découvrir le quartier le plus cosmopolite de la capitale : Belleville. En plus d’un grande richesse culturelle, avec Ménilmontant, Belleville est une terre d’artistes. Dans les années ‘80 ces derniers ont en effet occupé les ateliers laissés vides par les ouvriers, qui avaient quitté la colline à la fermeture des carrières de gypse.

Aujourd’hui, plus de 250 ateliers accueillent autant de jeunes (et moins jeunes !) talents ! Vous pouvez d’ailleurs les découvrir  lors des journées portes ouvertes organisées tous les ans, le troisième week-end de mai. Une balades hors des sentiers battus dans des ruelles étroites à l’allure de village vous dévoilent l’âme du quartier. 

A Ménilmontant et Belleville l’art est partout :

le street art a en effet également investi les murs, les jardins, les panneaux … des associations sont nées pour la protection et le développement de cet art urbain, qui mérite le détour ! Les commandes florissent et côtoient les oeuvres fruit d’une démarche encore illegale, dans le pur esprit du street art ! Les habitants du quartier acceptent de plus en plus ces collages, ces graffiti, ces pochoirs qui recouvrent leurs immeubles.

L’art dans la rue est généreux et non élitiste : un dialogue s’instaure avec les passants, les habitants, les enfants du quartier. Embellir certains murs décrépis, ou faire passer un message toujours positif et plein d’amour et d’espoir : ceci est le but du street art aujourd’hui. 

Si vous êtes curieux et voulez connaître les histoires étonnantes et la démarche des artistes, je vous propose de me joindre à une de mes balades que j’organise dans le quartier. Pendant cette promenade, vous découvrirez des street artistes à renommée internationale et d’autres qui sont en train d’émerger. Vous apprendrez à aiguiser l’oeil et à remarquer les petits détails qui se cachent au détour d’une rue. L’art urbain n’aura plus de secrets pour vous ! 

Réservez dès maintenant votre balade : je vous attends !

 

La Seine déborde !

La Seine est en passe d’atteindre 6,10 mètres le niveau de la crue de juin 2016 !

En 2016, la RATP avait fermé à titre préventif deux stations de métro et une gare RER proches du fleuve. Les voies sur berges ne sont plus accessibles et submergées. Comme à chaque crue de la Seine, les parisiens observent avec intérêt la statue du Zouave du pont de l’Alma. Cette célèbre statue, qui sert de jauge aux Parisiens pour évaluer l’ampleur des crues, a désormais de l’eau jusqu’aux genoux.

En juin 2016, la crue avait atteint son plus haut niveau depuis 30 ans, soit 6,10 m, forçant le musée du Louvre à évacuer des œuvres d’art et d’autres sites comme le musée d’Orsay à fermer, ce qui n’était pas encore le cas ce lundi soir où le fleuve dépassait 4,70 m.

zouave paris

En 1910, la Seine était montée jusqu’à 8,62 m et l’eau atteignait alors les épaules du Zouave.

Aujourd’hui le trafic fluvial est complètement bloqué, ce qui complique le transport des marchandises mais pas seulement. La Seine est un fleuve très emprunté : les pompiers ont une caserne à coté du pont Neuf et s’entraient régulièrement dans le fleuve ; la police l’utilise pour aller plus vite et éviter les légendaires embouteillages de Paris ; les ministres aussi se rendent au ministère des finances par la voie fluviale plus rapide ; sans oublier les transports des civils avec les bateaux-bus, très utilisés surtout par les touristes.

La Seine est le cœur de la capitale et faire une petite croisière d’une heure et demie est l’idéal pour découvrir les plus beaux monuments et pont de Paris.

Le moment plus apprécié est sûrement le coucher du soleil, car la pierre blanche se colore légèrement et le ciel s’empourpre : vous pourrez prendre les clichés les plus spectaculaires et romantiques  !

Si vous ajoutez une coupe de champagne, alors l’expérience sera encore plus unique !

Je vous propose différentes formules pour vivre Paris comme vous l’avez rêvé !

Le petit canon du Palais Royal

Qui a déjà remarqué ce petit canon du Palais Royal niché au milieu du jardin ?

Pourquoi un canon se trouve au milieu des roses et des magnifiques fleurs ?

Pendant environ deux siècles, de 1550 à 1750, seuls les cadrans solaires indiquaient l’heure ­vraie, c’est-à-dire, l’heure du soleil. L’heure des montres et des horloges qui commençaient à se développer était différente de celle du soleil, car elle ne pouvait indiquer qu’un temps régulier, le ­temps moyen.
Il fallait donc régler chaque jour sa montre à partir d’un cadran solaire ou d’une méridienne qui indiquait le « midi ­vrai ».
Une des méridiennes les plus consultées à Paris au XVIIIe siècle, était celle de la rue des Bons Enfants, qui donnait alors directement sur les jardins du Palais Royal.

Le canon méridien du Palais Royal fut conçu par le Sieur Rousseau, horloger au 95 de la galerie de Beaujolais en 1786. Le canon en bronze installé sur la ligne méridienne de­ Paris tonnait à midi, grâce à une loupe qui provoquait la mise à feu de la mèche les jours de soleil.
Considéré comme le meilleur de Paris, le petit canon attirait un public nombreux qui venait y régler sa montre.

Le petit canon dut se taire en application de la loi de 1911 qui imposa à la France, l’heure de Greenwich, c’est-à-dire l’heure du temps moyen de Paris.
Il fut victime d’un vol en 1998. Une réplique fut réinstallée dans le Jardin à sa place d’origine en 2002 et aujourd’hui fait la joie des curieux. Aucun panneau d’explication indique son ancienne fonction, alors seulement en suivant un guide vous pouvez découvrir les histoires passionnantes qui l’entourent.

Si vous avez envie de vous plonger dans le XIX siècle et découvrir comment les parisiens de l’époque s’amusaient et gagnaient leur vie, la balade des plus beaux passages couverts et des galeries du Palais Royal est pour vous !

Réservez maintenant ma balade, vous découvrirez un Paris disparu et plein de surprises !